Le Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénale est spécialisé dans le domaine des déviances et des institutions pénales. Il compte parmi ses membres des chercheur(es), enseignant(es)-chercheur(es) relevant d’universités ou d’établissements assimilés – IUFM- et des chercheur(es) associé(es) qui enseignent des thématiques roches des thèmes spécifiques du laboratoire. Dans le cadre de différents Masters, des interventions ponctuelles sont parfois demandées aux enseignant(es)-chercheur(es) pour intervenir dans des universités étrangères. Au sein de l’UVSQ Paris-Saclay, plusieurs autres enseignements sont donnés à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, notamment en sciences sociales et politiques.
Le tronc commun des enseignements permet aux étudiants d’acquérir une solide formation en sciences sociales, ainsi qu’en science politique pour intégrer un des master 2 soit au sein de la mention, soit dans une autre université proposant des formations similaires. Généraliste, le premier semestre permet à des étudiants n’ayant pas suivi un cursus en science politique de maîtriser les fondamentaux de la discipline. Ces connaissances générales concernent notamment : les méthodes des sciences sociales, le sociologie politique, la sociologie des organisations, la sociologie de la communication, les théories politiques… Des connaissances plus spécifiques liées aux poursuites d’étude en M2 sont acquises lors du 2e semestre du M1. La formation se caractérise par l’association étroite d’un projet didactique en science politique et de finalités professionnalisantes clairement définies. Elle se fonde sur les fortes compétences des équipes pédagogiques et l’intégration de professionnels extérieurs à l’université. L’accès est ouvert non seulement aux étudiant(tes) diplômé(es) en science politique, mais plus largement, aux étudiants ayant suivi des cursus en droit, AES, sociologie-anthropologie, philosophie, lettres, histoire, langues étrangères… même de filières professionnelles. La spécialité Politiques de prévention et sécurité, permettant d’accéder au M2 parcours Politiques de prévention et sécurité, est accessible au second semestre et se compose de trois enseignements : Contacts : Le master s’adresse aux étudiants soucieux d’acquérir un haut niveau d’expertise sur les conflits et politiques de sécurité et prévention de la violence. Les cours et séminaires proposés cherchent à mieux appréhender la pluralité des situations conflictuelles tant sur le plan international (guerres ou pratiques « terroristes ») que local (violences délinquantes, sociales ou politiques). La formation vise également à comprendre comment les institutions publiques et privées fabriquent des politiques internationales, nationales et locales de prévention sécurité. La voie « recherche » de ce parcours destine les étudiants aux métiers de la recherche et de l’enseignement. Les doctorants participent à la préparation d’une thèse doctorale (réalisée au sein du CESDIP). Et, la voie « professionnelle » les prépare à l’insertion directe dans le monde professionnel, aux métiers de la sécurité et de la préventions et à des fonctions d’analyste des organisations publiques et privées. La formation met à la disposition des étudiants, les outils leur permettant d’identifier et d’analyser les enjeux de sécurité et violence auxquels les institutions publiques ou les acteurs privés peuvent se trouver confrontés, de proposer des solutions en terme d’action publique, d’intervenir dans le cadre des partenariats locaux de sécurité ou de faire de l’analyse risque pays pour les étudiants ayant choisi des débouchés à l’international. A l’issue de la formation, d’un point de vue professionnel, les étudiants pourront s’insérer dans un réseau professionnel, travailler en équipe sur des thèmes liés à la sécurité. Ils maîtriseront les modes de fonctionnement des institutions locales, nationales ou internationales dans lesquelles ils seront amenés à évoluer. Un second type de compétences concerne la production concrète d’une plus-value analytique : savoir poser une réflexion, construire une problématique, poser les bonnes questions et apporter de bonnes réponses, écrire correctement et produire des synthèses lisibles, favoriser la diffusion et l’expression d’un savoir collectif, exprimer clairement ses positions… Une partie de ces compétences vient de la formation par la recherche : maîtrise des techniques d’enquête, des données statistiques, travail en collectif, savoir faire dans la conduite d’un diagnostic, présentation orale des résultats en utilisant l’outil informatique. Contacts : Le master Droit propose une offre de formation résolument originale, en ce qu’elle est, dès le M1, orientée vers l’obtention des concours, sans cloisonnement des formations entre droit public, droit privé et science politique. Ainsi, le diplôme vise à permettre aux étudiants de préparer efficacement dès la première année de Master, un certain nombre de concours et d’examens propres aux professions réglementées de la Justice et de l’administration publique. Le M1 propose donc une ouverture à la transversalité droit public/droit privé mais également l’introduction de matières non typiquement juridiques (histoire, sociologie, économie), mais dont la maîtrise est indispensable pour les concours et carrières envisagés. Cette formation généraliste permet aux étudiants de renforcer leurs bases, tant en droit public qu’en droit privé, mais également en culture générale. La première année de Master est essentiellement conçue dans la perspective d’une poursuite d’études en deuxième année de ce même Master Les parcours de spécialisation permettant d’accéder aux M2 Carrières publiques et Carrières judiciaires sont accessibles au second semestre. Contacts : Le M2 Carrières publiques correspond au parcours Carrières publiques de la Mention Droit en 2ème année de Master. Il a pour objectif de préparer dans les meilleures conditions les étudiants issus de l’université aux concours de la fonction publique de nature non judiciaire. Par rapport aux étudiants des Instituts d’Etudes Politiques (« Science Po »), les étudiants issus du cursus universitaire classique souffrent d’un taux de réussite nettement inférieur, alors même qu’ils sont souvent techniquement plus compétents. Le Master a pour objet de réduire ce décalage, et de développer chez les étudiants les savoir-faire qui leur permettront de mieux valoriser leurs compétences, en élargissant leur approche au-delà du domaine parfois trop spécialisé auquel leur cursus les a accoutumés. Ils seront ainsi mieux à même, en année de M2, d’intégrer une promotion dans laquelle seront également inscrits des étudiants issus de l’IEP de Saint Germain en Laye, venus achever leur formation au sein du master. En M2, les enseignements visent un double objectif : approfondir, pour les étudiants issus du M1, les techniques de préparation aux épreuves et permettre aux étudiants, selon leur discipline d’origine, de combler leurs lacunes dans les matières qu’ils maîtrisent le moins, par une offre diversifiée parmi les enseignements dispensés à la faculté de droit en années de L2, L3 et M1. Certains séminaires peuvent servir aux aux étudiants dénués de formation juridique antérieure. Les enseignements ont été conçus de manière à permettre à des étudiants issus de filières parfois très différentes de se mettre à niveau dans les domaines qu’ils maîtrisent le moins, tout en approfondissant leurs compétences dans leur discipline d’origine, pour les juristes et politistes. L’accent est mis sur les enseignements correspondants aux épreuves écrites des concours et examens, ainsi que sur la préparation aux épreuves écrites et orales et de langue vivante. Outre les exemples déjà cités, des enseignements plus spécifiques sont proposés aux étudiants qui se destinent aux concours de la police et de la gendarmerie, en partenariat avec le parcours Carrières judiciaires (droit pénal et procédure pénale). Contacts : Le M2 Carrières Judiciaires correspond à la deuxième année de la mention Droit, parcours carrières judiciaires. Il a pour vocation d’offrir une préparation d’excellence aux étudiants désireux de passer les examens et concours : CRFPA, ENM, greffier en chef (ENG), directeur des services pénitentiaires (DSP)… tout en permettant d’obtenir une seconde année de Master. La difficulté croissante de certains concours impose d’y consacrer une année entière, laquelle consistera principalement à acquérir des connaissances soigneusement sélectionnées dans l’optique des examens concernés. De même, la formation fournira aux étudiants les outils méthodologiques et les techniques essentielles assurant leur réussite. Le M2 Carrières Judiciaires, de par les enseignements notamment dispensés en droit processuel privé et en contentieux, permettra également de rendre les étudiants immédiatement opérationnels pour les métiers de juristes spécialisés en contentieux, de fonctionnaires (greffiers, métiers de l’administration pénitentiaire) et d’offices ministériels (avoués, huissiers)… Scientifiquement, l’accent est mis sur les enseignements correspondants aux épreuves écrites des concours et examens, ainsi que sur la préparation aux épreuves orales, de conversation avec le jury, de mise en situation et de langue vivante… Les principales matières dispensées sont donc le droit civil, le droit pénal, le droit public, les contentieux, les procédures, et la culture générale. Par conséquent, les étudiants ne sont pas enfermés dans une spécialité et ont ensuite la liberté de choisir celle-ci. Contacts :
La sécurité urbaine est un domaine en constante mutation en raison de l’évolution des problématiques de délinquance et de sécurité et des changements de politiques publiques qui en découlent. Les professionnels doivent s’y adapter et c’est ainsi que, au cours des trente dernières années, de nouveaux métiers sont apparus et que des professionnels, jusqu’alors éloignés de ce domaine d’intervention, ont intégré les enjeux de sécurité dans leurs activités. La vocation du Diplôme universitaire “Sécurité et vie urbaine”, créé en 2012, est de participer au développement d’une filière prévention-sécurité et ainsi à l’émergence d’une culture partagée de la sécurité urbaine entre des professionnels issus de domaines d’intervention variés. Ce diplôme s’adresse prioritairement à des professionnels en fonction qui cherchent à acquérir un haut niveau d’expertise en matière de politiques de sécurité et prévention de la délinquance. Il offre des perspectives de reconnaissance des acquis professionnels et d’évolution de carrière. Cette formation vous permettra : Les pré-inscription sont ouvertes à partir de juin et la formation dure d’octobre à avril, à raison de deux jours par mois au Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU), à Paris. Les examens ont lieu en juin. L’obtention de ce diplôme valide un niveau Master 1 et ouvre la possibilité d’intégrer un Master 2. Suivi pédagogique : Renseignements administratifs :