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Ce colloque est organisé dans le cadre du programme « Usages des nouvelles technologies dans les domaines de la sécurité et de la justice pénale » du GERN. Il bénéficie du soutien financier du GERN, de l’INCC, du projet NormaStim (ANR 14-CE30-0016-001) et de l’UMR 8103 ISJPS.
Le colloque est co-organisé par :
On dit des technologies qu’elles étendent nos sens et les aiguisent. En nous permettant d’appréhender le réel à une autre échelle, dans ses traces les plus infimes, elles en changent la nature. Ainsi, la poussière acquiert un intérêt nouveau maintenant qu’on peut y lire des identités. Les images cérébrales livrent des informations inédites et certains suggèrent d’y trouver les signes de la capacité, de la responsabilité ou de la dangerosité. Ces exemples illustrent l’importance des changements en jeu. Il ne s’agit pas de pécher par déterminisme technologique mais de reconnaître que les technologies médiatisent le monde et les gens, au point que certains parlent de « citoyens biochimiques ». Cet atelier est une invitation à penser l’action des technologies dans la production des vérités pénales, au carrefour de deux axes :
Cette journée d’étude propose de mettre en commun les résultats de plusieurs recherches, récentes ou en cours, et de croiser les analyses. L’objectif est d’enrichir la réflexion, sans cesse renouvelée, sur la transformation de la preuve en justice.
L’entrée est libre mais une inscription préalable avant le 10 novembre est obligatoire à l’aide du formulaire d’inscription disponible à la fin du programme du séminaire.